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Comme vous le savez, l'événement de cette fin d'année, ce n'est ni Noël ni la 15ème édition du concours de lancer de nains wallons, c'est le nouveau film de Luc Besson, Arthur et les Minimoys (à prononcer minimoye ou minimoi, je ne sais pas, mais ça ne me taraude pas plus que ça).

Luc Besson est un cinéaste reconnu, à qui l'on doit des grands films comme Le Grand Bleu (Jean Reno et Jean-Marc Barr sont sur un bateau et essayent désespérement d'échapper à la musique d'Eric Serra en plongeant aux fonds des océans qui, comme le titre l'indique, sont grands et bleu, comme tes yeux), Angel-A (Jamel et une "comédienne" trouvée sur le boulevard extérieur sont sur un pont de Paris, et voilà, c'est tout, mais le noir et blanc est joli), ou Jeanne d'Arc (Mila Jovovich entend des voix, et plutôt que bouter l'Anglois hors de France, part chez L'Oréal, parce qu'elle le vaut bien, et parce que franchement, t'as vu cette coupe au bol). Mais Luc Besson est aussi un producteur plein de talents, puisqu'il est à l'origine de merveilleuses productions françaises comme Taxi (le cross-over entre Pimp my Ride et Les Grosse têtes), Yamakasi (des jeunes des cités décident d'escalader des murs parce que ça pue moins que brûler des voitures), ou internationales comme Le Transporteur l (Jason Statham, dont le talent est à la hauteur de celui de Jean Reno, décide de se lancer dans l'import-export) et The Dancer (Mia Frye joue une muette, ce qui est reposant). Je vous renvoie sur sa fiche IMDB pour bien saisir toute la dimension du talent de cet homme.

Luc Besson aime aussi beaucoup les enfants (il les aime tellement qu'il va même jusqu'à les engrosser), aussi a t-il décidé de contribuer à la magie de Noël en adaptant à l'écran son superbe roman pour enfants, réunissant à l'occasion un casting vocal de starreus : en anglais, David Bowie (qui a des impôts à payer), Madonna (qui a un enfant à acheter), Snoop Dog (qui a une livraison a payer), et Mia Farrow (qui essaye de se racheter une vie après Woody Allen) ; en français, Alain Bashung (que l'adoration m'empêche de critiquer, mais quand même), Mylène Farmer, équivalent madonniesque gaulois dont la voix cristalline n'a d'égale que le souffle du vent à travers l'avenue du Maréchal Leclerc de Saint-Dizier un dimanche après-midi d'octobre, et bien d'autres people bien de chez nous comme l'élégant Dick Rivers (celui qui cherche la ville du rock'n ro-o-oll, le pays où toutes les filles sont fo-o-olles). Comme dirait Nikos, c'est que du bonheur.

Si vous ne comptez pas aller voir Arthur et les Minimoys, c'est-à-dire si votre petite cousine Cindy préfère que vous lui offriez un haut rose chez Pimkie plutôt qu'une après-midi ciné, n'ayez crainte ! Arthur les Minimoys viendra à vous, grace à un plan marketing aussi gracieux qu'un pillonage de Bagdad par l'armée américaine, puisque Luc Besson s'est offert les services d'une banque (la BNP) et d'un opérateur mobile (Orange) qui, par chance, sont exactement ma banque et mon opérateur mobile, ayant pour effet que l'élégant graphisme d'Arthur… occupe depuis près d'un an une bonne partie de ma boîte aux lettres.

Plus jamais seul pendant les fêtes ! Merci Luc Besson.